Ce sont les scènes urbaines et les motifs tirés du paysage urbain qu’il affectionne plus particulièrement et qu’il peint à l’huile. Ses toiles appartenant au style dit « naïf » ont rencontré un large succès international, notamment au Japon. Il propose dans ces pièces une vision réenchantée, onirique et poétique des villes telles qu’on peut se les imaginer au tournant des années 1900. Les scènes qu’il réalise se caractérisent par sa manière très personnelle d’y apporter avec soin une profusion de détails et de personnages et par l’ampleur remarquable des gammes chromatiques et des dégradés de couleurs. Très souvent, elles sont empreintes d’une discrète touche locale, évoquant l’Alsace ou d’autres régions de France ou d’Europe, Strasbourg et sa cathédrale y apparaissant nettement plus souvent qu’à leur tour.

Son répertoire s’élargit par ailleurs à des réalisations plus stylisée et moins réalistes. Les composantes du décor urbain, façades, fenêtres et pignons, deviennent les éléments d’une libre composition plastique qui les mêle à d’autres éléments paysagers, ciels, nuages, étendues d’eau… Restent les ambiances de paysage urbain, les ciels rosis par l’aurore ou dorés par le couchant, sans oublier les tonalités crépusculaires illuminées par les lumières de la ville, brillant de tous leurs feux… Avec toujours la même inventivité, le même sens de la composition et la même étendue des gammes chromatiques et des dégradés de couleurs.